Aujourd’hui nous abordons le thème de la déception à travers la littérature et la philosophie mais pas que, la déception dans son ensemble. En effet vous savez surement comme moi que être humain signifie vivre au moins une fois dans sa vie avec le sentiment de déception, que ce soit envers une personne ou envers soi-même.
La déception est le sentiment le plus meurtrit et le silence l’arme la plus dangereuse.
La déception une faiblesse humaine :
La faiblesse est le plus gros défaut en même temps que la plus grande richesse de l’homme. Cependant lorsque nous sommes face à la déception, la faiblesse peut vite devenir un ennemi. Je me suis toujours demander ce qu’était réellement la déception. Et si elle était inévitable.
C’est tout d’abord un état d’âme ou un sentiment qui est produit par un échec ou une insatisfaction. Enfin selon Google. Il me semble que la douleur ressenti suite à la déception liée à une relation humaine est bien plus complexe que cela.
Selon moi c’est quelque chose de bien plus profond qu’une simple insatisfaction. Cette douleur est bien plus significative que l’on a tendance à le penser. Si certains sont persuader que la déception ne tue pas. Je reste persuadée du contraire. C’est en effet la pensée de Georges Sand, célèbre écrivaine en tout genre du XIXe siècle et notamment connu pour son œuvre littéraire intitulée Indiana. Selon elle la déception ne tue pas puisque les espérances font vivre. Mais y’a-t-il encore de l’espoir après une déception ? Apres le sentiment d’être meurtri ? Apres avoir vécu la trahison de la personne que l’on estimais le plus au monde ?
Bien sûr ici je ne parle plus de la déception de l’enfant à qui l’on refuse un carré de chocolat. Bien que cela soit en effet le début du problème. Puisque encore une fois selon google nous sommes déçu suite a insatisfaction et donc la frustration entre en jeux. Lorsque l’on refuse un carré de chocolat on le frustre et en même temps nous lui donnons un avant-gout de la déception.
Freud nous apprend à travers le jeux de l’enfant a la bobine que le bambin apprend le langage suite à la disparition et réapparition de la mère. Cela restera comme un traumatisme et donc comme une frustration, ce qui lui apprend la déception relationnel.
Je vous laisse le liens ici si vous souhaiter en apprendre plus sur l’enfant a la bobine de Freud : Jeu de la bobine - Définition - Journal des Femmes
Grand philosophe de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Il nous fait part d’un discours qui nous dit que la déception est inévitable, puisque c’est elle qui nous permet d’établir le principe de réalité.
La réalité serait donc que souffrance ?
Certains psychologues tel que Yves Alexandre Thalmann parle de déception « positive ». En effet, il évoque dans son interview pour Le Monde le 30 juin 2016, les causes pour lesquelles nous sommes si pessimiste suite à une déception et nous montre en quoi celle si peuvent avoir une position positive. Selon lui la déception est l’écart entre nos attentes et ce qui s’est réellement passé. Le fait de se fixer un objectif en mettant la barre haute, nous exposent a le déception. C’est un frein à la satisfaction. Il conseille donc « d’accepter que la déception soit un cadeau permettant d’ajuster nos attentes ». En clair, il nous dit de poser la barre un peu moins haute afin que nos objectif deviennent réalisable. C’est nous agissons de cette manière nous percevrons la déception comme étant favorable à notre progression. Ici la déception a donc le rôle du moteur et non de la panne.
Cependant la déception peut-être vécu comme un deuil. C’est-à-dire qu’au lieu de fuir, il faut savoir ou en tout cas comprendre le pourquoi et comment. Prendre du recul, regarder les choses en face et prendre en compte la leçon ici enseigner, afin de ne pas reproduire la situation et l’éviter à l’avenir. Il est donc important de savoir gérer sa frustration depuis tout petit, cela passe donc par l’éducation avant tout. Il faut se donner du temps pour accepter la déception et ce dans n’importe qu’elle situation. Il s’agit d’avoir une réhabilitation de ses émotions. De les écouter et donc de ne pas en faire la cause de nos : « je suis nul. » et de nos mal être.
Le fait de refouler nos émotions suite à une déception n’est pas quelques chose ni a faire ni à prendre légèrement puisque cette dernière peut mener à la dépression. Une étude mené en 2003 démontre que les enfants ayant des parents a antécédant dépressif auraient plus de mal à se remettre d’une déception.
Par ailleurs, les déceptions amicales et notamment amoureuse peuvent être vécu comme un véritable traumatisme. Etant mal gérer, ces déceptions vont avoir tendance à nous pousser vers des relations dites « toxiques ». Ces relations peuvent être nocives pour certains aspects de notre personnalité, comme l’estime de soi, le manque d’affection, créer une dépendance…etc. Ce qui nous emmènes sans cesse dans cette situations comme une boucle temporelle. Lorsque ces déceptions ne sont pas traitée et que nos émotions ne sont pas écoutées un mal être intense peut s’installer menant ainsi jusqu’au suicide, pensant que tous les défauts, que toutes les erreurs viennent de nous. La déception amoureuse peut se traduire par : rupture, trahison, amour non réciproque, adultère…etc.
Pour conclure, il est important de savoir gérer sa frustration dès l’enfance. En effet qu’elle serve positivement ou non, la déception est inévitable et fait partie de la vie humaine. Elle est l’écart, la piqure de rappel entre le désir et le réel. Il est important d’écouter ses émotions pour que la déception ne s’avère pas destructive mais bien productive. Pouvant mener jusqu’à la dépression, notamment les déceptions amoureuses. Il est important de ne pas les refoulés car la déception peut tuer.
Ajouter un commentaire
Commentaires